La rentrée est derrière vous. Vous le savez parce que vous avez déjà passé une soirée « inoubliable » à recouvrir tous les livres scolaires de vos enfants. Vient maintenant l’heure de l’inscrire à une activité sportive extra-scolaire.
Faire du sport, c’est bien pour se dépenser, s’amuser et se défouler. Cette école de vie permet aussi à l’enfant de développer son habileté motrice, de s’affirmer et de se socialiser. Alors, lequel choisir : natation, football, tennis, judo ou danse ? Quel est le sport le plus adapté à votre enfant ?
Chaque sport présente des avantages et développe des compétences particulières chez l’enfant. Les sports collectifs (football, rugby, handball, basket, volley…) apprennent à se déplacer dans l’espace, à acquérir des réflexes et à échanger avec les autres. Les jeux de raquette (tennis, badminton, ping-pong) développent la précision du geste. La danse ou le roller, la découverte et l’équilibre du corps. L’équitation, l’équilibre et l’échange avec un animal. Les sports nautiques (natation, voile, surf, planche, etc.), la maîtrise des éléments extérieurs (l’eau, le vent) et donc la confiance en soi.
En dehors des aspects purement pratiques (proximité d’un club, horaires…), le choix d’une activité sportive doit se faire en fonction du caractère et du goût de votre enfant.
– Pour les timides : du collectif ou du combat. Le basket, le hand, le volley et le football leur conviendront car ils ne seront pas seuls sur le devant de la scène. A l’inverse, un sport de combat les aidera sûrement à vaincre leur timidité.
– Pour les turbulents : de l’engagement physique. Les arts martiaux, comme le judo ou le taekwondo, et les sports de combat, comme la boxe et la lutte, permettront de canaliser leur énergie dans le respect de règles et de leurs adversaires. De même pour le rugby.
– Pour les indépendants : un sport individuel. L’escrime, la natation, l’athlétisme, la gymnastique ou encore l’équitation devraient les combler. Ces disciplines allient rigueur et sens tactique.
Le sport qu’il choisira doit être avant tout une source de plaisir ! A lui donc de choisir l’activité à laquelle il veut s’inscrire, le seul « impératif » étant qu’il termine l’année. Tout enfant connaît des périodes de démotivation. Vous devez alors le responsabiliser et lui rappeler son engagement, faute de quoi il risque de prendre l’habitude de baisser les bras au premier obstacle rencontré. En revanche, laissez-lui la possibilité de changer d’activité l’année suivante s’il le désire encore.
Et peu importe que votre bambin soit un futur ballon d’or, un petit rat de l’opéra ou le roi du tatami, l’important n’est pas tant que votre enfant fasse des prouesses, c’est qu’ils’épanouisse !