Vous venez de commencer la natation, vous avez probablement souvent entendu parler de la culbute, des problématiques de respiration, mais vous ne savez pas exactement ce que ces termes évoquent ? C’est normal : la culbute est un geste absolument typique de la natation dont l’équivalent n’existe pas dans d’autres sports. Quant à la respiration, si évidemment le mot n’a rien de spécial, il prend au moment de nager une importance considérable qui justifie le fait de s’y attarder un peu plus. Ainsi, la culbute est une technique pour effectuer le virage, c’est-à-dire le moment où, arrivé au mur, vous devez vous retourner pour continuer de l’autre côté. Pour bien la réussir, voici quelques conseils.
Vous venez de commencer la natation, vous avez probablement souvent entendu parler de la culbute, des problématiques de respiration, mais vous ne savez pas exactement ce que ces termes évoquent ? C’est normal : la culbute est un geste absolument typique de la natation dont l’équivalent n’existe pas dans d’autres sports. Quant à la respiration, si évidemment le mot n’a rien de spécial, il prend au moment de nager une importance considérable qui justifie le fait de s’y attarder un peu plus. Ainsi, la culbute est une technique pour effectuer le virage, c’est-à-dire le moment où, arrivé au mur, vous devez vous retourner pour continuer de l’autre côté. Pour bien la réussir, voici quelques conseils.
La culbute consiste donc à, en arrivant près du mur, faire une rotation de votre corps sous l’eau et à appuyer des pieds sur le bord du bassin pour repartir. Mais du coup, pourquoi faire un virage en culbute, plus difficile techniquement, et pas d’une autre manière ? En vérité, rien ne vous y oblige : vous pouvez parfaitement toucher le bord de la main puis repartir dans l’autre sens. La raison derrière toutes ces complications est simple : la culbute a l’avantage de vous rendre la nage à la fois plus agréable, plus pratique et plus rapide. En effet, au-delà de la facilité d’enchainement qu’elle permet, la culbute vous permet d’être beaucoup plus rapide, en compétition notamment.
Maintenant que vous savez ça, comment faire une culbute ? La technique n’est pas particulièrement difficile, mais elle requiert beaucoup d’entraînement, tant pour les débutants que pour les plus sportifs. La culbute a six étapes : l’approche du mur, le retournement, le toucher du mur, la poussée, la coulée et la reprise de la nage. Ce qui est important c’est de ne pas avoir peur : en approchant du mur, gardez votre vitesse et tentez de bien savoir la distance avec le mur. Une fois en approche, retenez votre respiration et amorcez votre rotation, en commençant par la tête et en gardant les bras tendus. Après la rotation, il vous faut d’abord pousser avec vos jambes puis effectuez une sorte de vrille pendant la coulée. Quand vous n’avez plus de vitesse, reprenez la nage.
Vous savez faire la culbute, maintenant quid de la respiration ? Celle-ci est essentielle en natation, car elle vous permet d’avoir de l’endurance, du souffle et donc de la vitesse. En effet, quel que soit votre niveau, débutant ou confirmé, une respiration optimale vous offre à la fois une bonne position dans l’eau grâce à la synchronisation de vos mouvements et une endurance plus importante. Elle se révèle donc un grand atout, surtout si vous cherchez la performance. Sachez par ailleurs que chaque nage a son propre système de respiration : elle peut ainsi être continue, explosive, faite sur 2 temps ou sur 3…
La particularité de la respiration sous l’eau fait qu’en natation, l’inspiration doit être très rapide afin que l’équilibre de la nage et votre position horizontale ne soient pas perturbés. Pour qu’elle soit optimale, pensez à expulser véritablement tout l’air contenu dans vos poumons, puis expirez. L’expiration est bien sûr plus profonde et plus longue. Par ailleurs, songez qu’une meilleure synchronisation entre votre respiration et vos mouvements des bras et des jambes permettra d’aller plus vite et de moins vous fatiguer. En crawl plus particulièrement, la nage la plus rapide et une des plus pratiquées, il est important que la prise d’air, que vous soyez sur 3 ou 4 temps, soit très rapide et en fin de poussée de bras. L’expiration peut ainsi se faire une fois la tête sous l’eau.
Ne prenez pas tout pour acquis : vous trouverez votre propre technique de culbute et votre propre respiration avec de l’entraînement. Chaque nageur a son rythme et son souffle, et une pratique assidue permettra de trouver le cycle qui vous correspond le mieux.