Grands, élancés, affûtés. Pendant tout le mondial, les volleyeurs de l'équipe de France vivent sur un nuage.
Grands, élancés, affûtés. Pendant tout le mondial, les volleyeurs de l’équipe de France vivent sur un nuage. Victoires, qualifications pour se sortir du groupe, encore victoires, demi-finale. Ces grandes carcasses de deux mètres se sont transformées en forteresse. Un volley ou le collectif prend le pas sur les égos. Et au milieu de tout ça, un homme, Earvin N’Gapeth. Libéré, décisif, complet, à maturité, en un mot : patron. Il envoie des parpaings aux quatre coins du terrain, optimise les forces de ce collectif autant qu’il en minimise les faiblesses.
L’équipe de France fait tout pour contrer l’ordre établi. Après un suspense insoutenable qui les voit rivaliser avec le triple tenant du titre brésilien, les Bleus baissent pavillon dans le set décisif. Cela aurait pu être la première finale de leur histoire… A la place, ils finissent au pied du podium. Et pourtant, que de chemin parcouru. En 4 ans, l’équipe de France est passé de la 11ème à la 4ème place mondiale, un fossé dans le monde professionnel/de l’élite, un séisme dans la hiérarchie mondiale.
C’est sur, l’équipe de France, emportée dans un tourbillon, traverse ce joyeux tumulte et goûte cette notoriété inédite pour ce sport co de salle trop longtemps relégué derrière le hand et le basket. Un solide esprit d’équipe est en train de naître.
Débute l’attente de jours encore meilleurs. Une nouvelle génération prend la direction des gymnases. Prochain objectif, devenir la bête noire des Brésiliens, des Polonais, devenir le cauchemar des meilleures nations du monde, avec un niveau de jeu à la hauteur de leur talent.