2014, année paire, année sportive
Pourquoi les années paires sont de facto supérieures aux autres ? Parce qu’en plus d’être des années olympiques, elles s’accompagnent obligatoirement d‘un grand rendez-vous de football en juin-juillet.
Il est des moments heureux dans la vie des amoureux du ballon rond, des parenthèses enchantées qui ont lieu tous les quatre ans. Alors quand c’est le berceau du beau jeu, le pays du football qui accueille la plus grande des compétitions, c’est forcément un événement à ne pas manquer. Et tant mieux parce que les vainqueurs des éditions précédentes (Allemagne, Angleterre, Argentine, Espagne, France, Italie, Uruguay et Brésil) sont tous là.
Pendant un mois, le monde va vivre à l’heure du mondial carioca. Un mois pour partir à la découverte de ce pays qui fascine, qui a magnifié ce jeu, qui a porté la pratique de ce sport au rang d’art, de religion. Un mois pendant lequel le patriotisme, presque devenu un gros mot, est remis à l’honneur. Un mois à entendre la ferveur des joueurs dés les premières mesures de leurs hymnes, à voir les écussons fièrement affichés sur les maillots, à sentir cette électricité palpable dans tous ces stades de légende, à presque pouvoir toucher du doigt l’effervescence qui s’empare de la planète football, à goûter enfin à l’ivresse d’un but, d’une qualification,
Et puis passé le 13 juillet, on se retrouvera, comme après chaque mondial, un peu désœuvré et orphelin. Mais heureusement, on nous parle déjà d’une autre manifestation sportive, annuelle cette fois, le Tour de France.
